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24 jours au Burkina Faso
5 décembre 2012

Petites bêtes

Les Geckos.

Ces petites bêtes sont très envahissantes. Dans la remise de l’atelier d’arts plastiques, ils avaient colonisé les placards, les murs et leurs plaintes rauques et sèches s’imposaient, nous faisant sentir qu’on les dérangeait. Mais il n’y en a pas que dans la remise.

UnGeckodemachambre

Visiondumatin

 

Après les deux premières nuits passées dans les chambres du bas, Claude Guingané nous offrit les appartements réservés aux familles ou aux personnalités, au deuxième étage, au-dessus de la médiathèque, le Cybercafé. C’est une promotion ! Jacqueline, Danièle et Nicole dans le premier, Catherine, Gilles et moi dans le second appartement. À l’intérieur, derrière une porte de fer vitrée, un salon garni de canapés et fauteuils assez horribles, de grands rideaux jaunes épais tamisent la lumière devant la fenêtre. Une cuisine à gauche se cache aussi derrière 2 grands rideaux tout aussi jaunes et en face de l’entrée, toujours ces mêmes rideaux s’ouvrent sur un petit couloir desservant 2 chambres et une salle d’eau/w.c. minuscule. Dans la chambre du fond que je m’attribue, 3 geckos s’immobilisent au plafond près du néon. Ces lézards-là ne sont pas très gros, à peine 10 à 12 centimètres, mais quand je regarde derrière la porte de la chambre, je me retrouve nez à museau avec un gecko beaucoup plus gros, quasiment une vingtaine de centimètres. Un cri m’échappe en même temps que je fais un pas en arrière toute. L’animal, en l’espace d’une seconde escalade la porte et disparaît dans le couloir. Il passera la plupart de son temps dans la cuisine, là où nous n’irons pas pendant notre séjour. Les 3 autres locataires de ma chambre disparaissent à leur tour sous le deuxième lit, celui qui me set de desserte.

Bien sûr, je vais essayer de les chasser de mon dortoir mais chaque matin, ils sont à mon réveil en haut du mur face à mon lit et me regardent de leurs yeux globuleux. Bon, s’ils ne sont pas plus gênants que ça !

Au bout de quelques jours, ils se sont enhardis et dès 5 heures et demi du matin quand le jour s’immisce à travers les rideaux jaunes, ils émettent ce son sec qui demande écho avec le gros de la cuisine et très souvent le matin je réclame la paix. Parfois, ils m’obéissent. Même s’ils sont discrets et se camouflent la plupart du temps derrière les rideaux, les tableaux rococo de la décoration, sous ou derrière les meubles, à l’intérieur ou entre le mur et les climatisations, ce n’est pas le plus agréable du séjour. Je suppose que Catherine et Gilles avaient au moins un pensionnaire aussi. Les 3 femmes de l’appartement voisin en hébergeaient également 5 ou 6.

 

À l’extérieur, c’étaient les margouillats, autres gros lézards plus colorés et parfois aussi beaucoup plus gros. Ils se chauffent sur les murs rouges et descendent voler les restes tombant à terre ou rivalisant avec une sauterelle, un papillon et réussissant le plus souvent à les attraper. IL faut s’habituer mais jamais ils ne se sont approchés des personnes présentes, préférant garder leurs distances pour vivre et survivre.

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Commentaires
24 jours au Burkina Faso
  • C'est une rencontre déjà qui a tout permis. Une rencontre autour de la peinture au cours d'un festival où j'ai eu l'impression de recevoir le grand prix. Invité par l'association "Touraine Burkina Echanges" a partir animer un atelier de peinture…
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